"Je veux vivre un conte de fées."
La damoiselle en détresse
Dans Pretty Woman, il n'est pas question d'une princesse transformée en servante mais d'une prostituée de Hollywood Boulevard. Un soir, elle monte dans une Lotus Esprit pour guider Edward jusqu'à son hôtel en échange de quelques billets. Mais, ne pouvant résister à la pretty woman, celui-ci l'invite à monter et à passer la nuit avec lui. Mais, le lendemain, c'est pour toute la semaine qu'il l'invite à rester. Vivian n'a jamais vécu dans tant de luxe, Edward l'emmène dans des magasins hors de prix, il l'emmène à l'opéra et même à un dîner d'affaires.
Au cours de cette semaine, ils se rapprochent, se confient et Vivian raconte à Edward comment lorsqu'elle était petite, sa mère la punissait quand elle faisait des bêtises. Alors, enfermée dans sa chambre, elle s'imagine être une princesse enfermée dans une tour dont un prince viendrait la délivrer. Comme dans la plus pure tradition du conte, le prince extrait la jeune fille - princesse ou pas - de sa condition pour lui offrir une meilleure vie. Dans Pretty Woman, c'est bien grâce à sa rencontre avec Edward que Vivian s'en sort. Cependant, elle se sauve toute seule. Arrêter de se prostituer est un choix qui, s'il lui est permis grâce à l'intervention d'Edward, est bien le sien. C'est elle qui décide de reprendre sa vie en main et envisage de reprendre des études pour s'en sortir. Cette option, elle l'a grâce à l'argent d'Edward mais on nous montre bien qu'il n'y a pas que ça... En effet, Edward lui propose un arrangement qu'elle refuse car il ne changerait pas sa condition, le seul changement serait, comme elle le présente : "un détail géographique" et Vivian veut plus, elle veut vivre un conte de fées. Et si son prince ne peut lui offrir ce qu'elle attend alors elle se débrouillera sans lui.
Vivian n'est donc pas tout à fait une princesse passive qu'il faut secourir. D'ailleurs, elle aussi sauve son prince. En effet, grâce à elle, Edward s'enferme moins dans le travail, il prend le temps de vivre et de profiter. Grâce à leurs échanges, il réalise qu'il "aime bien Mr Morse" et qu'il n'a pas envie de détruire son entreprise. Alors, à la place, il s'associe à lui pour relancer l'entreprise, changeant ainsi complètement la ligne d'action de sa société.
Pretty Woman donne au prince l'apparence d'un homme d'affaires qui réussit à merveille dans sa vie professionnelle mais cela au détriment de sa vie personnelle. Sa rencontre avec Vivian va alors bouleverser sa vie. Elle est tout ce qu'il n'est pas : spontanée, enthousiaste et, peu à peu, elle va déteindre sur lui. Edward va prendre plus de temps pour vivre, pour lui. Et alors, le romantique à l'intérieur d'Edward va se réveiller et il propose à Vivian de la prendre en charge - de l'installer dans un appartement à ses frais pour qu'elle n'aie plus à faire le trottoir. Mais, on l'a dit, si c'est un grand pas pour lui, pour elle il s'agit d'un détail géographique et elle attend plus d'Edward. Pour qu'il puisse le lui offrir, cependant, il lui faudra encore faire un bout de chemin.
Ces derniers pas c'est dans une limousine blanche qui fait office de vaillant destrier qu'Edward les effectue. Armé d'un bouquet de fleurs et d'un parapluie, il grimpe à la tour par l'issue de secours pour retrouver sa belle.
Une chose est sûre, Vivian le transforme et lui redonne goût aux plaisirs simples de la vie. Lui qui au début ne boit pas, mange trois fois rien et passe ses nuits à travailler va emmener Vivian faire du shopping, assister à un match de polo et à un opéra. Il va même passer toute une journée à ne rien faire ! Peu à peu, son avocat s'inquiète. Il ne reconnaît plus Edward et quand celui-ci décide d'aider Mr Morse plutôt que de le couler, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Ces derniers pas c'est dans une limousine blanche qui fait office de vaillant destrier qu'Edward les effectue. Armé d'un bouquet de fleurs et d'un parapluie, il grimpe à la tour par l'issue de secours pour retrouver sa belle.
Une chose est sûre, Vivian le transforme et lui redonne goût aux plaisirs simples de la vie. Lui qui au début ne boit pas, mange trois fois rien et passe ses nuits à travailler va emmener Vivian faire du shopping, assister à un match de polo et à un opéra. Il va même passer toute une journée à ne rien faire ! Peu à peu, son avocat s'inquiète. Il ne reconnaît plus Edward et quand celui-ci décide d'aider Mr Morse plutôt que de le couler, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
L'ogre pervers
La fée marraine
Dans le rôle du méchant, Phil Stuckey, l'avocat d'Edward qui l'assiste dans toutes les transactions de l'entreprise. Aux côtés d'Edward, Phil a l'habitude d'avoir tout ce qu'il veut ; les entreprises en difficultés rendent les armes devant eux et ça lui plaît.
Quand Edward se rend compte de qui est réellement Phil, il le dit lui-même : "Ce que tu aimes c'est la mise à mort ! Pas moi ! J'ai fait de toi un homme riche à millions te faisant faire ce que tu aimes faire !"
Quand Edward se rend compte de qui est réellement Phil, il le dit lui-même : "Ce que tu aimes c'est la mise à mort ! Pas moi ! J'ai fait de toi un homme riche à millions te faisant faire ce que tu aimes faire !"
Et, puisqu'on l'a habitué à obtenir ce qu'il veut, Stuckey est prêt à le prendre de force si on ne le lui donne pas. A plusieurs reprises, il fait des avances à Vivian et quand il est rejeté encore une fois, il se jette sur elle bien décidé à se servir. Heureusement, Edward arrive à temps et le jette dehors.
Si Vivian est une Cendrillon moderne elle doit donc avoir une bonne fée, une marraine pour veiller sur elle. On retrouve ce rôle dans le personnage de Bernard Thompson, le directeur de l'hôtel où loge Edward.
C'est lui qui donne la bonne adresse à Vivian pour qu'elle trouve une robe de soirée et se transforme en princesse ! Et c'est lui qui lui apprend avec quel couvert on mange une salade -- car on n'utilise pas la même fourchette pour la viande, le poisson ou la salade !
C'est lui qui donne la bonne adresse à Vivian pour qu'elle trouve une robe de soirée et se transforme en princesse ! Et c'est lui qui lui apprend avec quel couvert on mange une salade -- car on n'utilise pas la même fourchette pour la viande, le poisson ou la salade !